1io VOYAGE EN ÎTALIE, he pourroit fuffire à Fentretien continuel d'un fpe@acle,
L'Iufant avoit fait faire auf nñ beau Cafino , on une falle d'aflemblée pour la bonne compagnie ; 5! y fournifloit les cartes & les lumieres; deux gentilshom- mes de {a cour en faifoient les hanneuts, & lui-même venoit quelquefois y jouer ; on s'y rendoit trois fois la femaine après la promenade, lorfqu'il n'y avoit point de fpedtacle ; c'étoit un établiflement utile dans un pays où la noblelle m'eft pas dans le goût de tenir maifon & de faire de la dépenfe; cependant on m'aflure que depuis mon départ ces affemblées ont cefle,
Au milieu de la grande place de Par- me , on a élevé en 1769 , un monument en marbre blanc, fous ia forme d'un autel antique, confacré à l'amitié, pour célébrer lalliance du prince de Parme avec l'empereur.
Les écuries du prince font un bâti- ment conficrable : on y voir des rna- gafins de fourrage qui font appuyés aux remparts de la ville, & où les voitures entrent de plain- pied toutes chargées , quoique ces magaïins foient au - deflüis des écuries; lInfant Don Philippe y