Cuar. X. Modene 176 ef à quelque diftance ; mais on n'eft pas d'accord fur la fituation de l’ancien- ne, parce qu'il ne refte à Modene au cun veftige d’antiquité, aucun acquedue , ni autre chofs femblable , {1 ce n'eft quel- ques infcriptions, qui font inférées dans le recueil de Muratori. :
Cette ville fur enfuite fucceffivement foumife aux Empereurs, aux Papes, à la république de Venife, aux ducs de Milan, à ceux de Mantouc, à ceux de Ferrare, & à quelques petits prin- ces particuliers. Elle fut déchirée par les fa@ions , & fur le point de devenir déferte dans le roe fiecie.
Les princes de la maifon d'Eft ac- Maison dû. quirent dans Île 13° fiecie, la fouve= raineté de Modene, qu'iis pofledent encore a@nellement. C'ett cette ifluftre maifon qui régnant à L'errate, proté- gea d'une maniere fi diflinguée, les
rands hommes de lItalie, & fur-tont Ariofte & le Tafle, Auf les deux poëmes fameux de Roland le furieux & de 1 Jérufalem délivrée font-ils pleins : des éloges de ces princes, € la généa- logie de cette maifon y eft toujours tirée des plus grands héros du poëme, où même d'Heétor le Troyen ; ainfi un
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