CHAN V T Parmes 136 la délicatefle de ne vouloir que plaire & aimer fans efpoir, & qui fe failoient un point d'honneur de ne jamais man auer à [curs devoirs,
Les femmes de la petite bourgeoifis fe coëffent avec un rezeau ou filét qui renferme leurs cheveux, & des épingles d'argent qui ont une forme d'épée, ou telle autre de fantailie, cela leur fied aflez bien. Celles de la campagne por- tent des chapeaux avec de très -peuits bords , dont les calottes font ectourées de béancoup de rubans ajuftés en bouf- fetes.
Les mœurs étoient encore afèz réou- lieres à Parmos la derniere dacheñe, pendant qu'elle vivait, y tenoit exatte- ment la main ; & quand eile entendait parler de quelques intripues, elle Les faifoit rompre , ou elle obligeoïit à fe marier ceux qui y donnotent lien , jorf- que les deux parties étoient Hbres.
_ La cfainte de Finquifition & fin- fluence de la cour d'Efpagne , fair qu'on rie païle de la relioion dans cette vilie , qu'avec beaucoup de circenfneétion.
L'air de Parme a toujours pailé pour très-bon ; Pline nous dit que lors du dénombrenent de l'Empire fait fous Fer.