CHapr. XI. Modene 199 ges de fe retirer, ils enleverent, pour märque de leur viétoire , la chaîne de la perte de la ville. ( Morani Rer, Italie. Scrip. Ghirardacct, Iflor. di Bol.) & le fceau d'un des puits de la ville , com- me afiüre Vedriani , d'après d'ancien- nes chroniques , ( for. di Mod.) C'eft ce dernier combat que le Tafloni ra- conte à fa maniere, dans le premier chant de fon poëme, de même que Penlevement du feau, &-1l a fuppofé que ce fur l’occañion du grand arme- ment, & de Ia bataille de 1249 , afin .que le premier événement, & la princi- pale ation de fon poëme fût, comme tout le refte, un mélange de férieux & de plaifant, qui continue dans tont cet ouvrage (a). Ce poëme fut commencé à Rome en 1615, & finit en 1614: il en courut d'abord plufieurs copies manuf- crites , qu'on n'ofa pas imprimer en Ita- lie, & 1! parut pour la premiere fois à Paris en 1622. La meilleute édirion eft celle qu'a donnée à Modene en 1744 Barthelemi Soliani; on en a fait une à Paris avec li tradu&tion françoife.
ÆEnën M, Conti, qui éroit profefleur
{a} V,. Eés notes de Jean André Barottt de Ferras ër, Dur la Sercfis rapita. E Liv