do VOYAGE EN ITALIE,
Les nobles {fe trouverent alors exclus du gouvernenent, & n’eurent, pour rentrer, d'autre moyen que de fe faire enregittrer dans les communautés d'ar- tifans.
Le commerce & le travail de la laine étotent les plus confid:rables & les plus féconds : ils occupoïtent trois camimu- nautés; la maïfon de Alédicis fur one de celles qui fe diflinguerent le plus dans ie commerce des laines. Dès lan 1378, il y ent un Sylveftre de Mé- dicis, qui fat fit gonfalonier de Flo- rence, & i} acquit un trés-grani crédit parmi Île peuple , par un efprir in nuañt, & par une générofité qui Înt ft beaucoup de partis. Jean de Médi- cis, avec un Cara@ere aufli doux & aufh bienfaifant , parvint à être aufh gonfalo- nier ; 11 mourut en 1428 : ce fut le pere de Côme le vieux.
Il ÿ avoit long-temps que le com- merce de Florence s'étoit étendu au Le- vant &c dans l’Afie ; les richefles qui en furentle fruit entrainerent enfin la chôûte de la république, ainfi que cela étoit arrive à Rome; mais 1! faut convenir que ce fur par la douceur & les bien- faits, & non point pat des guerres, des