Page:Getty Research Institute (IA voyageenitalie02lala).pdf/136

From LibMovIt
This page has not been proofread

139 VOYAGE EN ITALIE, ples & du nrince qui l'avoient adopté, & à qui il s'étoff dévoué. Il avoit ni en- fans, ni femme, ni mairefic, il croit ilolé, il ne formoit aucun projet de fortune ; le prince entretenoit fa table ê& fa maifon. En 1764, il lui ordonna de choifir un fef dans le nombré de ceux qui étoient réunis à fes domaines; M. du Tillot choifit celui de Fellino , valant 7 à 8 mille livres de Parme, & dont il prit le nom.

L’Infant Don Philippe qui connoif- . foit tout le mérite de M. du Tülior, avoit en lui toute confiance ; il ne vou- loit jamais rien décider fans lui; il ne fouffcoit pas volontiers qu'on lui deman- dât des graces, & il renvoyoit cout à fon nuniltre. Après fa mort de l’Infant & le mariage du nonvean fouverain, le marquis de Feilino ufa peut-être trop de fon ancienne amtorité, il déplut, ainfi que la comtefle de Malafpma, grande maitrefle du palais ; MF, de Bois- gelin ‘fur chargé d'aller négocier à ce fojet; maisle marquis de l'ellino quirra Parme, & 1! eft mort à Paris queiques années aprés.

Le prince Ferdinand, fs de Finfanr Don Philippe , à faccédé à fon pere en