Cuar, KXT. De la Toféane. 407 diftingue fur-tout Vincent Borehini qui a écrit fut les anriquités de Rome & de Florence , & l’hiftoire du grand duche
de Tofcane , fous le gouvernement des Médicis, traduite de l'iralien de M. Ri-
guccio Gulluyyi. Paris, 1784, en neuf
volume ér-12. rue & hôtel Serpente.
Il eft difficile de voyager à Florence & d'en examiner les monumens, fans s'intéreffer aux Médicis, dont la gran- deur y éclate de toutes parts, & dont les noms fe retrouvent à chaque inffant. IT m'a paru qu'on avoit befoin d’avoir fous Les yeux une efoece de généalogie de cette illuftre maifon ; la vaici , ave une idce de h maniere dont elle s'é- jeva. L'on peut voir plus de détail dans V Are de verifier Les dates.
La république de Florence fur d’a- bord ariftocratique, excepté dans de courts intervalles où le peuple s’empara de Fautorité ; mais à la fin les divitions continuelies des nobles fortiferent le parti du peuple, & conduilirent Florence à la démocratie. Ea ville fut divifce en arts ou communautés ; on tiroft tous les ans de chaque art, des magiitrats appellés gouverneurs, & un ponfalo- aier qui Changeoit tous les deux mois,
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